L’écriture est ma compagne de route, fidèle mais capricieuse, une copine qui me suit sur les chemins aussi rudes que ceux de Sierre-Zinal et qui râle parce que la côte est trop abrupte, le chemin trop long, la soif trop présente, le j’ai plus envie trop fréquent. Je l’ai faite cette course et je l’ai rencontrée, la copine qui fait tout pour décourager sa coéquipière! Mais, finalement, le désir est toujours là, agrippé, obstiné, tenace.
Actuellement: une de mes nouvelles, Mon DC3, inédite, a été retenue par les éditions Le poisson volant. Pierre Crevoisier, éditeur, l’a insérée dans un projet délicieusement original.
Me plonger dans un texte m’a souvent immergée dans une insatisfaction de gamine capricieuse qui ne veut pas faire ses devoirs. Grâce aux ateliers d’écriture Aleph-Ecriture, écrire s’est assagi mais aussi structuré en prenant sa place dans ma vie d’artiste-créatrice. C’est grâce à ces ateliers, confrontation-partage avec le lecteur extérieur, grâce aussi à la rencontre avec Florence Davion qu’est né mon premier roman, Rebecca de Winnipeg.
Plusieurs textes édités mettent en lumière ce qui, je crois, me caractérise: tenter différentes formes, opposées quant à leur composition, projeter de brefs imaginaires ou au contraire des histoires au long cours à partir de récit familiaux ou d’anecdotes restées tapies dans mon esprit.
Inventaire partiel: les articles pour le Gaboteur, journal francophone de Terre-Neuve, un livre pour enfant, Le trésor de Tante Lizzy, édité par ce même journal, une nouvelles pour la revue La cinquième saison, des pièces de théâtre dont Anna, femme de bourreau aux éditions Mon autre France et bien sûr Rebecca, mon premier roman aux éditions De L’Aire.